Nous commencerons par un travail préparatoire d’une grande toile de Paul Grégoire montrant un bigouden de trois quarts, les mains dans les poches, dont l’attitude est particulièrement juste. D’autres préfèreront la vibration de la lumière de Lucien Mignon qui représente deux jeunes Bretonnes brodant au bord de l’eau.
Pour les amateurs de la presqu’île, nous avons trouvé une délicate aquarelle de Paul Roux qui dépeint la place du mûrier à Batz-sur-Mer en 1892. Puis une étonnante vue du port de Paimbœuf dans les années 1860 réalisée par une femme nommée Amélie Burdin passionnée par l’ambiance portuaire de la fin du XIXe.
Et puis, encore et toujours, des peintures sur Concarneau avec la chapelle de la croix immortalisée par Emma Herland. Puis deux petites huiles sur panneaux d’Alfred Guillou, l’une sur un coucher de soleil sur la baie et l’autre qui témoigne de l’animation le soir sur la corniche. La dernière scène, d’une facture plus moderne, nous présente le déchargement des thons sur la digue par l’artiste néo-zélandais Sydney Lough Thompson. Cette peinture nous montre bien que la lumière et la couleur sont au centre de son œuvre.
Dans un style différent, mais sur le même thème, l’arrivée des bateaux à Tréboul d’Henri Rivière. Il dépeint des marins qui vaquent sur leurs navires à ferler les voiles, ou sur le quai à porter leur filet ou leur pêche du jour. Le succès des lithographies de Rivière tient, je crois, à la quiétude qui s’en dégage.
Par contre pour ceux qui aiment les scènes de marché, Pierre de Belay vous propose un matin de 1929 à Audierne où bigoudènes et femmes du cap commercent activement. Alors que Charles Godeby brosse une foire aux cochons où l’on sent la foule et l’animation de ces lieux au début du XXe.
Pour conclure la rubrique de peinture, une toile de maître, qui représente l’anse Bilfot à Plouézec près de Paimpol réalisée par Maxime Maufra, peintre de l’école de Pont-Aven. Ce grand tableau est une vraie fenêtre sur la mer, il s'en dégage une majesté et une paix.