Émile Gallé ( - )
Né à Nancy. Émile Gallé issu d’une famille d’artiste est un industriel, maître verrier, ébéniste et céramiste français. Il est le fondateur est le premier président de l’école de Nancy en 1901. Ce que l’on connaît moins de lui ce sont ses recherches en génétique et évolution concernant le monde végétal. Il n’a pas fait que le reproduire, il s’y est intéressé de manière scientifique.
Après des études de minéralogie en Allemagne, il va faire ses classes pour le verre à Meisenthal et pour la céramique à Saint-Clément puis rejoint l’affaire de verrerie familiale en 1867. Il représente son père à l’exposition universelle. En 1871, il part à Londres pour parfaire son anglais et travailler au musée de Kensington et aux jardins botaniques royaux de Kew. Émile Gallé ne se limite pas à l’enseignement théorique, il s’initie aussi au soufflage. Il adjoint à cela de bonnes connaissances en ébénisterie et surtout la passion familiale pour les sciences naturelles et plus particulièrement pour les plantes qui l’amène au dessin. Il fut notamment à Nancy l’élève de Dominique-Alexandre Godron naturaliste et médecin. À son retour de Londres il s’installe à Paris pour étudier l’art des cristaux anciens, les émaux de masse des lampes arabes de Philippe-Joseph Brocard, ou l’art japonisant d’Eugène Rousseau. C’est riche de toutes ses expériences qu’en 1877 il reprend les activités développées par son père et s’installe rue de la garenne à Nancy pour développer l’affaire. C’est en 1878 à l’exposition universelle que sa renommée s’étend au monde entier en obtenant 4 médailles d’or. En 1883, il construit de vastes ateliers de faïenceries, de verrerie et d’ébénisterie où il se réserve une pièce au centre, où il élabore ses projets. De nombreux artistes et artisans commencent à travailler pour lui. Il va ouvrir plusieurs comptoirs et va régulièrement y exposer ses propres œuvres. En 1889, il reçoit le Grand prix de l’exposition universelle. C’est trois cent artistes et artisans qui travaillent maintenant pour lui. Il participe à l’exposition universelle de 1893 à Chicago. L’année suivante il ouvre sa cristallerie et participe à l’exposition d’art décoratif Lorrain à Nancy. Le début du XXe siècle verra le couronnement de son talent. Couvert d’honneur et de gloire, il devient membre de la société nationale des Beaux-Arts de Paris et de plusieurs sociétés savantes. Il meurt en pleine gloire des suites d’une maladie en 1904, sans doute liée à la pratique de son métier.