Arthur Midy ( - )
Arthur Midy est né à Saint Quentin en Yveline. Dès ces douze ans, ses talents de peintre sont encouragé par la ville, qui lui octroie de multiples prix et récompenses, et finance sa formation aux Beaux-Arts. Il suit en parallèle une formation artistique à l’Académie Julian à Paris. Il expose au Salon des Artistes Français de 1897 à 1928.
C’est à 28 ans qu’il découvre Le Faouët, et qu’il s’initie à la scène de genre et au paysage, délaissant les sujets d’histoire ou biblique pour lesquels il a été formé. Désormais il partage sa vie entre Paris et le Faouët. En 1914, c’est lui et David-Nillet qui inaugurent le premier Musée du Faouët, qui à l’époque se résume à une salle de la Mairie. En 1921, Arthur Midy est nommé expert auprès de la commission de restitution des œuvres d’arts saisies en France par les Allemands. C’est comme cela qu’il rencontre Émilie Maïer, qui deviendra sa deuxième femme en 1938. Durant toutes ses années, il passe progressivement de la peinture académique à la touche franche et frémissante, portant de plus en plus d’attention à la vibration de la lumière et aux couleurs. Il peint beaucoup sur le motif, sillonnant la campagne à bicyclette. Son œuvre est d’une grande richesse ethnographique. Il peint un peu partout dans le Finistère et le Morbihan. Dès 1925, il expose régulièrement au Salon des beaux-Arts de Lorient.
Arthur Midy et sa femme ont une fin tragique. Ils sont tué à la fin de la seconde guerre mondiale par la résistance, trouvant que ce couple Franco-Allemand a trop pactisé avec l’ennemi.