Julien-Michel Gué ( - )
En 1794, suite à l’assassinat de son père lors d’une révolte d’esclaves noirs, Julien-Michel Gué doit quitter l’île de Saint-Domingue où il est né, pour revenir à Bordeaux, la ville d’origine de sa famille. Rentré comme apprenti dans une fabrique de tabac, il suit le soir des cours de dessin, et devient l’élève de Jacques-Louis David puis de Pierre Lacour à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux. Il obtient le second prix de Rome en 1815.
La peinture de Gué va évoluer au file des année. Il commence sa carrière avec des sujets antiques néo-classique très en vogue à l’époque. Puis des vues de paysages à partir de 1820, entre autre pour le baron Taylor et son « Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France ». Il va aussi réalisé des décors pour le théâtre jusqu’en 1835, des papiers peints pour la manufacture Zuber à Rixheim. Il va également décoré des bâtiments comme les plafonds de la salle du trône de l’Hôtel de Ville de Paris, et à partir de 1835 il réalise de la peinture d’histoire entre autre une commande de Louis-Philippe pour Versailles. Il terminera sa vie à peindre des sujets religieux ou bibliques.
Gué est présent dans de nombreux musées : Bordeaux, Rennes, Versailles.