Maxime Maufra ( - )
Peintre de l'École de Pont-Aven. Ses sujets de prédilection sont les paysages et les marines. Il est également graveur.
Né à Nantes, c’est auprès des frères Charles et Alfred Leduc que Maufra va faire ses débuts en peintures, en reproduisant des paysages de bords de Loire. C’est au cours d’un séjour chez un négociant en Angleterre imposé par son père que Maxime va découvrir la peinture de Turner pour laquelle il a un véritable coup de cœur. Encouragé par le paysagiste nantais Charles Le Roux, un élève de Corot, Maufra commence à peindre dans les environs de Nantes et le long des côtes bretonnes. Il expose au Salon à partir de 1886, mais c’est seulement en 1889 à l’âge de 28 ans qu’il abandonne le commerce pour se consacrer complètement à la peinture.
C’est au début de 1890 qu’il s’installe à Moëlan-sur-Mer puis à Pont-Aven. À l’auberge Gloanec il se lie d’amitié avec Moret et Loiseau. Ses amies Dezaunay et Lanoë le rejoignent bientôt. Il y croise bien évidemment Gauguin. Il s’installe chez Marie Henry au Pouldu jusqu’en 1892 où il fréquente Moret et Filiger. En 1893 et 1894, Maufra et Gauguin se fréquentent à Paris. Gauguin lui dédicace un dessin de deux portraits d’une bretonne qui montre bien leur amitié et leur respect mutuel pour leur art « À l’ami Maufra, à l’artiste d’avant-garde, aïta aramoe » qui signifie pas oublié en tahitien. De cette période il garde un goût pour la simplification des plans et un caractère frontal de la composition. La particularité de Maxime Maufra est qu'il a su garder son indépendance vis à vis de tous les courants artistique de son époque.
1895 est une grande année pour Maxime, il se marie et Paul Durand-Ruel devient son galeriste, ce qu’il sera jusqu’à sa mort. Cette collaboration fait de lui un peintre reconnu en France, en Europe et aux États-Unis où il expose de nombreuses fois. Il est présent dans les musées du monde entier.
C’est un peintre qui a beaucoup représenté la Bretagne, mais aussi la Normandie, la région parisienne, le midi...