Gite à lièvre
Précisions
Faïence à décor dit à la bougie. Début du XVIIIème siècle. Centre de la France. Agrafes et restaurations d'usage. Une des anses de côté avec un petit manque. VENDU.
Nos ancêtres l'appelaient aussi "terrine à pâté de lapin", "lapinière" ou encore "levrière". Ce récipient couvert est à la fois un moule, puisque les cuisinières y faisaient cuire des terrines ou des pâtés et un contenant simple car elles y placaient la viande durant la marinade qui précède la préparation au pâté. La forme générale du gîte imite celle du lièvre couché dans son gîte, qui est une dépression creusée au milieu des herbes hautes. Le couvercle offre un relief empruntant plus ou moins la forme de la bête vue du dessus, évoquant une forme violonée, joliment asymétrique. Certains gîtés présentent le lièvre vif et d’autres, écorché. Les plus anciens, datant du XVIIIème siècle ou peut-être d'avant se reconnaissent aisément : l’animal n’est plus du tout stylisé, il est très figuratif et son abdomen est le contenant. Les parois du contenant sont très souvent décorées avec des formes ou des motifs rapportés : pastillage d’étoiles, fleurs, roues, fleurs de lys, lièvres courant, scènes de chasse, …